Publicité comparative et publicité trompeuse (modif. directive 84/450/CEE)
1991/0343(COD)
Le rapporteur Mme OOMEN-RUIJTEN (PPE,NL) souhaite que les conditions
d'exercice de la publicité comparative soient mieux précisées et a déposé
des d'amendements. La publicité comparative ne sera permise que si elle
compare objectivement les caractéristiques représentatives essentielles du
produit qui, par ailleurs, devront toujours être vérifiables et
objectivement constatables. Le rapporteur insiste en particulier pour que la
marque ou le nom commercial d'un concurrent ne puisse être utilisé que dans
les cas indispensables à la comparaison. Toute référence à la personnalité
ou à la situation personnelle d'un concurrent sera interdite. Toute
comparaison présentant des produits comme des imitations ou répliques de
produits ou services déjà protégés par des marques, noms commerciaux ou
appellations d'origine, sera également interdite. Enfin, le rapporteur
demande que la mention ou la reproduction, dans une publicité comparative,
d'opinions ou appréciations individuelles ou collectives soit interdite. M.
Jacques VERNIER (RDE, F) estime que la publicité comparative est excellente
si l'on compare des choses comparables, or le texte de la Commission
comporte un certain nombre de lacunes. Lorsque la comparaison porte sur les
prix, il demande que l'on compare des produits identiques. Il souligne qu'on
ne peut effectuer une comparaison valable entre deux produits, en principe
identiques, si il sont fournis par des diffuseurs différents, par exemple,
par le petit commerce ou par un supermarché. Comment comparer des produits
du terroir bénéficiant d'une appellation contrôlée avec ceux n'en possédant
pas? D'autre part la publicité comparative devrait mentionner les références
ou dates des études et des essais sur lesquels se fonde la comparaison.
Enfin, les associations de protection de consommateurs devraient avoir le
droit d'agir auprès des tribunaux ou des instances administratives d'autres
Etats membres. Le Commissaire Van MIERT a rappelé que l'objectif de la
directive était l'harmonisation des législations en matière de publicité
comparative afin de garantir le droit des annonceurs et éviter toute
confusion pour les consommateurs. contrôlée avec ceux n'en possédant pas?
D'autre part la publicité comparative devrait mentionner les références ou
dates des études et des essais sur lesquels se fonde la comparaison. Enfin,
les associations de protection de consommateurs devraient avoir le droit
d'agir auprès des tribunaux ou des instances administratives d'autres Etats
membres.