Surveillance des positions budgétaires ainsi que surveillance et coordination des politiques économiques
1996/0247(SYN)
Tout en se félicitant de ce que la position commune du Conseil fait montre
de la volonté de ce dernier d'appliquer correctement le pacte de stabilité,
M.Christodoulou a critiqué la rigidité et le caractère mécanique du pacte,
qui ne tient pas suffisament compte du dynamisme des économies. En ce qui
concerne les sanctions prévues, le rapporteur a estimé que la position
commune dépasse la proposition initiale de la Commission. En rappelant la
volonté du Parlement favorable à préserver l'unicité du budget de l'Union,
M.Christodoulou a déploré que l'utilisation du montant des amendes doit
dépendre d'une décision du Conseil. Le rapporteur a ensuite plaidé pour que
soit garantie plus de souplesse afin de d'assurer la crédibilité du pacte
et il a demandé de ne pas voter les amendements (à l'exception de celui de
M.Blokland) qui n'ont pas été entérinés par la commission des budgets. Il a
conclut en souhaitant que le Conseil et la Commission respectent tous les
engagements contractés. En rappelant que le pacte de stabilité et de
croissance se fonde sur le Traité et qu'en regroupant deux règlements (l'un
fondé sur l'art.103.5, l'autre sur l'art.104) le pacte rend operationnelles
les dispositions de Maastricht, le commissaire De Silguy a déclaré que le
compromis conclu comporte suffisament de souplesse. Quant aux amendements,
le commissaire s'est prononcé en faveur de la plupart d'eux: à savoir, les
n.1,2,3, relatifs à la résolution du Conseil Européen, les n.4, première
partie,5 et 8, portant sur les dépenses d'investissement public, ainsi que
les n.6, deuxième partie, et 9, deuxième partie.