Résistance des véhicules à moteur à la collision frontale (modif. directive 70/156/CEE)
1994/0323(COD)
C'est à une large majorité que la commission a adopté le rapport de M.
DONNELLY sur la résistance des véhicules à la collision frontale. Ce
dossier avait fait l'objet d'une très large consultation. le 20 mars 1995,
une audition publique avait notamment permis de recueillir l'avis de très
nombreux experts tant du Conseil européen de la sécurité de transport, que
de l'Association des constructeurs européens d'automobile (ACEA), que de la
Fédération internationale de l'automobile (FIA/AIT) ou des consommateurs
(BEVE). Lors de cette audition, tous les participants se sont accordés sur
la nécessité d'établir une législation uniforme en matière de tests de
collision.
D'une manière générale, le rapport de M. DONNELLY propose de supprimer la
procédure en deux étapes pour les tests de collision frontale.
Pour ces tests, l'étape comportant un essai par butoir rigide incliné à 30%
serait supprimée. On passerait immédiatement aux essais avec un butoir
déformable décalé. Par ailleurs, le texte du rapport sur les chocs frontaux
prévoit toute une série de critères plus sévères pour les tests, entre
autres que la vitesse de collision soit portée au moins à 56 km/h, alors
que la proposition de la Commission prévoit 50 km/h.
La nouvelle norme d'essai serait obligatoire à compter du 1er octobre 1998
pour les nouveaux modèles de voitures et, à compter du 1er octobre 2003,
pour l'ensemble des nouveaux véhicules.
Par ailleurs, le rapport propose que, deux ans après l'adoption de la
législation sur les chocs frontaux, la révision devrait porter sur la
nécessité éventuelle de porter la vitesse de collision de 56 à 64 km.
M. DONNELLY a souligné que le commissaire BANGEMANN accueillait
favorablement les amendements votés par le CEM, ce qu'a d'ailleurs confirmé
le représentant de la Commission.