Fonds social européen (FSE) 2007-2013

2004/0165(COD)

La proposition modifiée retient, en totalité ou partiellement, 58 des 85 amendements adoptés par le Parlement européen en première lecture. Les amendements repris par la Commission dans sa proposition concernent notamment :

- le rappel de l'importance des défis actuels et futurs pour l'Union européenne (mondialisation économique, élargissement) et de l'importance du modèle social européen et de sa modernisation ;

- la nécessité d’intégrer à tous les niveaux les différents principes de l'initiative communautaire EQUAL ;

- le renforcement le lien avec la stratégie européenne pour l'emploi ;

- l’importance d'intégrer la coopération transnationale dans le champ d'application du FSE en en faisant une dimension essentielle ;

- la concentration des ressources limitées disponibles de manière à ce que les dépenses cadrent avec les autres fonds et politiques ;

- le renforcement du soutien du FSE aux actions innovantes des États membres et à la coopération transnationale;

- l’énumération des actions visant à mieux anticiper et gérer le changement : renforcer la capacité d’adaptation des travailleurs, des entreprises et des entrepreneurs aux effets de la mondialisation et des restructurations d'entreprises ; renforcer les qualifications des travailleurs ; inciter les personnes économiquement inactives à réintégrer le marché du travail ; améliorer les conditions de travail ; adopter des mesures volontaristes, comme l'aide à la réinsertion professionnelle et l'orientation professionnelle personnalisée en fonction des qualifications de l'intéressé, en vue d'empêcher que les licenciements se traduisent par un chômage de longue durée ;prévoir une action préventive du FSE pour faire face à certains aspects de l'évolution démographique ;

- la clarification de la mission du Fonds : renforcement de la cohésion économique et sociale, niveau élevé d'emploi et accroissement qualitatif et quantitatif de l’emploi en améliorant les possibilités d'emploi ; amélioration de l'accès des personnes défavorisées à l'emploi ; réduction des disparités nationales, régionales et locales en matière d'emploi ; accroissement de la participation au marché du travail des personnes économiquement inactives, lutte contre l'exclusion sociale - en particulier l'exclusion des groupes défavorisés - et promotion l'égalité entre les femmes et les hommes et la non-discrimination ;

- l’ajout dans le champ d’application de l’aide des éléments tels que : l'éducation et la formation tout au long de la vie ; la création d'emplois indépendants et d'entreprises ;  la dimension de genre ; des mesures spécifiques visant à concilier la vie professionnelle et la vie privée ; la nécessité de combattre l'exclusion sociale et toutes les formes de discrimination ; l’aide aux groupes défavorisés dont les personnes handicapées, les migrants, les personnes appartenant à des minorités ; l’échange d'expérience dans le domaine de l'exclusion sociale et de la discrimination ; la prévention de la ségrégation ; des mesures de lutte contre la discrimination sur le lieu de travail ; des actions visant à faciliter le retour sur le marché du travail les groupes défavorisés, les personnes handicapées et les individus s'occupant de personnes dépendantes ; une  référence au rôle des partenaires sociaux et des organisations non gouvernementales ;

- l’éligibilité au titre de l'objectif "Compétitivité régionale et emploi" de l'élaboration et la réalisation de réformes dans les systèmes d'éducation et de formation ;

- la clarification du type de zones géographiques à prendre en compte dans les programmes opérationnels : zones urbaines défavorisées, régions ultrapériphériques, zones rurales en déclin, zones dépendantes de la pêche et zones particulièrement atteintes par les délocalisations d’entreprises ;

- l’introduction de dispositions relatives aux actions d'information et de sensibilisation;

l’ajout de la dimension de non-discrimination et d'égalité entre les femmes et les hommes aux objectifs quantifiés, aux indicateurs et à l'analyse des évaluations ;

- le renforcement de l'intégration de la dimension de genre, y compris dans l'évaluation ex ante et la participation équilibrée des femmes et des hommes;

- la présentation de rapports sur les migrants et leur accès à l'emploi de rapports sur l'aide apportée aux groupes défavorisés et de rapports sur l'inclusion sociale.